In DumClamarem 15ToCQuand j’ai crié vers le Seigneur il a écouté ma voix pour me délivrer de ceux qui
m’assiègent. Il les a humiliés, lui qui est avant les siècles et demeure éternellement.
Décharge-toi de tes soucis sur le Seigneur et lui-même prendra soin de toi.
Ô Dieu exauce ma prière et ne méprise pas ma supplication, regarde-moi et exauce-moi.

(Psaume 54, 17, 18, 19, 20, 23, 2)

Ce chant d’entrée est tiré du psaume 54. Un beau psaume contemplatif qui contient de nombreuses perles par exemple le verset 7 : « Qui me donnera les ailes de la colombe que je puisse m’envoler et aller me reposer, fuir au loin et demeurer dans la solitude. » Le psalmiste est dans une situation assez dramatique. Il a été traqué par les méchants qui habitent la cité, il a même été trahi par un ami très cher. Et dans ce contexte d’abandon et de détresse, il se tourne vers le Seigneur, son seul espoir, sa seule assurance. C’est un psaume de confiance dans une situation humaine très pénible et même dangereuse. L’Église a fait sienne cette prière. L’Église d’aujourd’hui peut la redire, elle qui vit des situations analogues. Ne peut-on pas voir dans la trahison de l’ami l’apostasie des nations qui ont été chrétiennes et qui ne le sont plus ? Ou notre propre pays qui rejette toujours plus Dieu dans les sphères invisibles de la société comme pour l'étouffer ou au moins ne plus être dérangé par lui ? Le compositeur de ce chant d’entrée a fait de plusieurs versets de psaume un assemblage cohérent mais qui comporte des omissions par rapport au texte original. Sa mémoire l’aurait-elle trahi ? Il faut se méfier de ce genre de jugement, car les anciens avaient une mémoire souvent beaucoup plus développée que la nôtre. Alors était-ce intentionnel ? Il y a des chances, même si l’on peut estimer qu’il a omis quelques belles expressions : Lire la suite >>>>

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